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switch ($temoin) {
case "1" :
echo " Vous êtes ici: Temoignages / Alexis Eskandari
| ";
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Que vous a apporté le groupe durant toutes ces années ? Comment s'est-il transforméen l'ensemble Rondo di Cello ?
J'ai commencé le violoncelle à six ans. Ce que j'ai surtout retenu de mes premières
leçons de groupe, c'est le fait de jouer sur le même plan que les autres, puisqu'au début, on
interprète les pièces Suzuki à l'unisson (déjà là, j'ai le sentiment que le groupe m'a fait faire
des progrès considérables en justesse...).
Le cours de groupe était un moment de joie, à la fois parce que l'atmosphère y était
très détendue, mais aussi car cela permettait de lier amitié entre nous. Il est évident, qu'ayant
tout de suite intégré le groupe, je n'ai eu aucun mal à me fondre parmi les élèves de l'Ecole
du Talent Musical.
A part cette impression de joie qu'il m'a laissé durant toutes ces années, le groupe m'a
surtout appris à respecter une discipline, une hiérarchie des voix, et à accepter le fait que
certains ayant une technique plus évoluée, jouaient les voix les plus difficiles (ce qui ne parait
pas évident pour certains musiciens adultes venant de l'extérieur...). C'était une sorte de
motivation au travail : progresser en technique instrumentale pour apporter un maximum de
qualités à l'ensemble musical. De plus, je me suis rendu compte que cet ensemble évoluait de
manière homogène, à tel point que la cohésion entre tous les violoncellistes était de plus en
plus forte. C'est cette progression simultanée qui a donné naissance au Rondo di Cello.
Et j'ai réalisé son importance il y a deux ou trois ans, après un concert à la Côte-St-
André ; la tension était très forte ce jour-là et, mis à part l'existence de défauts techniques, je
me pris à penser que nous avions l'étoffé de semi-professionnels. Je pense que je ne fus pas
seul à avoir cette fierté. Bref, pendant les années suivantes, le Rondo di Cello s'est de lui-
même stabilisé et il en ressortit une aisance scénique de plus en plus grande. Petit à petit, le
trac dû aux concerts me quitta, ou plutôt agit de manière inverse.
Je suis convaincu que cette assurance me vint de la qualité de chacun des musiciens
présents dans le Rondo di Cello et de son chef et créateur. Chantai.
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break;
case "2":
echo " | Vous êtes ici: Temoignages / Marine Rodallec
| ";
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L'Octuor... Comment vous expliquer...
Voilà : tout simplement, un jour se crée un groupe d'enfants, d'amis. Leur point commun : ils jouent tous
du violoncelle; alors, à partir de ces deux éléments la musique peut naître et s'épanouir.
C'est ainsi que depuis notre plus jeune âge, nous jouons tous ensemble. Nous jouons, mais nous faisons bien plus que cela;
nous vivons, nous grandissons, partageons énormément de moments, de choses.
Chacun d'entre nous retrouve à travers l'octuor un moment de quiétude, de bien-être, de partage, d'amour,
d'amitié (la liste serait longue si je continuais à tout vous énoncer). En bref, c'est notre tour d'ivoire.
Bien sûr, nous connaissons des déchirements, des blessures, des séparations qui resteront longtemps
dans nos coeurs; mais malgré toutes ces épreuves nous continuons, persévérons et nous trouvons à nouveau ce que
je vous évoquais quelques lignes plus haut.
En résumé, nous vivons des moments de la vie mais à plusieurs.
Avec une différence, c'est qu'à chaque fois la musique est avec nous et nous sommes avec elle : ce que nous
ressentons, vivons, elle le retransmet et ce qu'elle pense nous fait ressentir nous le retransmettons.
Oui, je crois que c'est comme ça que je définirais, de façon brève, notre groupe.
Je dis « brièvement » car, dans le fond, je ne pourrai jamais expliquer tout ce que représente,
tout ce qu'est cet octuor; et je pense que c'est la même chose pour chacun d'entre nous.
Sur ce, j'espère que nous aurons le plaisir de vous faire partager un peu de nous, de notre musique
dans un temps proche ou lointain...
Merci
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break;
case "3":
echo " | Vous êtes ici: Temoignages / Virgine Sauveur
| ";
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Quand on débute jeune la musique, ce qui nous enthousiasme le plus est bien de s'amuser avec d'autres enfants.
C'est ainsi que le cours de groupe est entré dans ma vie. Tout d'un coup on rencontre plein d'amis et ça rend
plus facile à la fois la musique et l'intégration au sein de l'école de musique.
En grandissant, on conserve cette amitié et, à l'âge où le regard des autres compte par dessus tout,
le groupe est là et c'est réconfortant.
La « madame » qui nous fait les cours devient de plus en plus complice de nos fous rires et de plus
une deuxième maman (même si dans mon cas c'est aussi la première).
Bien sûr, on ne fait pas que grandir. On progresse aussi !
Et on évolue ensemble !
C'est de cette évolution qu'est né le Rondo di Cello. On s'est fait plaisir, on a enchanté nos parents et,
un jour, en acquérant de la technique et en continuant d'être original parce que très liés, on a fait plaisir à
un public et on s'en est aperçu !
On se regarde, on connaît par coeur le son de l'autre et pour cause : on a toujours joué ensemble !
Du coup on arrive à mieux sentir et faire sentir les émotions.
J'ai l'habitude de les appeler mes « frères et soeurs de sons » !
D'autres ensembles peuvent avoir plus de technique, mais aucn n'aura jamais la complicité et la communion
que nous avons développés en jouant ensemble depuis le berceau !
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break;
case "4" :
echo " | Vous êtes ici: Temoignages / Faustine Charles
| ";
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Extrait de son blog.
Etant élève de Chantal Latil et passionnée par la Méthode Suzuki que
j'approuve entièrement, j'écris ce témoignage pour faire part de mes
impressions sur la méthode, son contenu, son ouverture, sans omettre de
parler particulièrement de l'école de Chantal et de bons moments qu'elle
nous a apporté.
Tout d'abord, une biographie est indispensable: celle de celui qui est à
l'origine de cette méthode, Shinichi SUZUKI.
Né à Nagoya en 1898, Shinichi Suzuki a pour père l'un des plus importants
fabriquants de violons dans le monde. A l'âge de 17 ans, il entreprend à
Tokyo des études musicales qu'il achèvera à Berlin, après avoir passé 8 ans
auprès du réputé violoniste Karl Klingler. Il se marie, rentre au Japon en
1928 et enseigne dès lors le violon à l'Ecole Impériale de Musique ainsi
qu'au Conservatoire Kunitachi. En même temps, il fonde avec trois de ses
frères le quatuor Suzuki.
Quelques années plus tard, se révèlent à lui les potentialités inouïes
d'éducation chez les très petits enfants. Il y concentre toute son
attention. Après la deuxième guerre mondiale, il met sur pied, à Matsumoto
dans la province de Nagano, l'Institut de recherche \"Education du Talent\".
L'intuition fondamentale du professeur Suzuki est que tout enfant, même
handicapé, parvient à s'exprimer et qu'une de ses expressions, sa langue
maternelle, lui est naturellement apprise grâce à l'environnement dans
lequel il évolue. Si des enfants étaient capables de parler des langues
aussi nuancées et difficiles, ne le seraient-ils pas également d'exercer
quelque forme d'art? Cela lui sembla certain. Dès lors, puisqu'il était
violoniste, c'est à l'enseignement du violon qu'il appliquerait sa
découverte. Grande fut sa surprise de voir le résultat auprès des enfants
dépasser de loin ses espérances.
Principes de base de la Méthode Suzuki:
*** La méthode Suzuki étant fondée sur le fait d'apprendre la musique comme
une langue maternelle, les enfants sont invités à commencer très tôt, à
l'âge de 2 ans et demi ou trois ans.
*** L'enfant doit écouter de la musique, et particulièrement le CD qui
accompagne le cahier qu'il étudie (plus de précision là-dessus par la
suite), chaque soir, afin de se mettre les musiques dans la tête sans même
essayer véritablement: le principe est donc le même que celui de
l'apprentissage d'une langue maternelle... Il développe ainsi une
sensibilité musicale et de rapides progrès dépendant de ce travail.
*** La méthode Suzuki implique les parents dans le travail avec l'enfant
durant un certain temps. Il est courant que l'un des parents apprenne
l'instrument en même temps que son enfant.
*** Shinichi Suzuki a constaté que le chant aidait énormément: ainsi durant
les cours comme à la maison, l'enfant doit toujours chanter ses morceaux.
(efficacitée prouvée...)
Description du contenu:
La méthode Suzuki existe à ce jour pour violon, alto, violoncelle, piano,
guitare, mandoline, harpe, contrebasse et flûte. Selon les instruments, il y
a un certain nombre de cahiers qui peut aller jusqu'à 10 (c'est le cas entre
autres au violoncelle). Dans ces cahiers, il y a des morceaux adaptés au
niveau et des exercices pour certains. Un autre cahier est associé à chacun,
comprenant l'accompagnement piano s'il y en a. Enfin, une cassette audio ou
un CD accompagne chaque cahier. Il s'agit de l'enregistrement des morceaux.
Tous les morceaux travaillés doivent être régulièrement revus pour
développer son habileté à un degré supérieur.
Au niveau des cours, chaque semaine il y a un cours individuel et un cours
de groupe. Même à l'âge de 3 ans, l'enfant commence directement à aller aux
cours de groupe (bien sûr, il y a plusieurs cours de groupe selon le
niveau).
Un minimum de 7 concerts par an est imposé. Ensuite, le nombre de concerts
peut être largement dépassé. Petits et grands jouent tous ensemble, dès les
débuts de l'apprentissage. Bien sûr, les tout-petits ne jouent que peu de
morceaux, mais ils sont confondus aux grands malgré tout.
Beaucoup de stages dans le cadre de cette méthode sont organisés. Par
expérience je peux vous garantir que je n'en ai jamais fait un seul inutile,
contrairement à d'autres stages extérieurs à la méthode.
Régulièrement, des concerts nationaux ou internationaux sont organisés. Plus
rarement, il y a des conventions internationales, comme récemment à Turin,
en avril 2006.
La méthode Suzuki est privée selon les pays... mais tellement efficace!
Beaucoup diront que le problème, c'est qu'on ne fait pas de solfège... c'est
faux. La méthode en elle-même ne l'impose effectivement pas. Son but est de
faire commencer l'instrument en développant la sensibilité musicale, et non
la théorie. Cependant plus tard, il est fortement conseillé de faire du
solfège. C'est même quasiment imposé, peu n'en font pas.
Un dernier point qui est très important: les premiers morceaux, adaptés pour
enfants en bas âge, sont très faciles. Mais ils servent énormément. C'est
dans ceux-là que tout le monde a appris les tenues, les places d'archet, les
nuances... Tous les principes de base, autrement dit. Je pends un exemple de
leur importance. Lorsque nous apprenons les aigus avec le pouce, nous
reprenons les morceaux du cahier 1 pour devenir habile. C'est un travail
assez rapide puisque les morceaux sont simples. Il permet de développer une
véritable habileté dans l'aigu. Un autre exemple, afin de se mettre à l'aise
dans des passages très difficiles, de même, on reprend les premiers morceaux,
les variations surtout (Twinkle Twinkle Little Star) et on les fait sur ces passages.
L'efficacité est fascinante, ne serait-ce qu'en une semaine. Vous voyez, c'est
le genre de choses que le Conservatoire n'a malheureusement pas!
Avis personnel :
En ce qui me concerne, je suis complêtement fanatique de cette méthode, je
ne trouve rien de mieux. Le conservatoire, n'en parlons pas.
Enfin si, justement, parlons-en.
Je ne compte pas critiquer. Il faut tout de même dire que les professeurs de
conservatoire méprisent très souvent la méthode Suzuki... ormis les plus
grands...! Pourquoi? Je vais vous le dire. Déjà, à cause ce présumé problème
que nous n'apprennons pas le solfège... problème inventé, mais qui permet
d'argumenter une opposition... Ensuite, ils pensent que la méthode Suzuki
est bonne pour des petits mais qu'ensuite, il faut \"passer à autre chose\"...
Eh bien non. J'en ai connu des gens du Conservatoire... Suzuki est fondé sur
l'\"éducation du talent\". Quelqu'un qui n'est pas doué peut le devenir, car
c'est l'oreille musicale qui est la priorité. Au Conservatoire, c'est la
technique qui est privilégiée. Ensuite, soit l'enfant est doué, soit il ne
l'est pas... et là, c'est très difficile, on craint le renvoi chaque année...
Donc non, il ne faut pas passer à autre chose, car ceux qui ne sont
pas naturellement doués coulent. Le conservatoire est public, il faut qu'il
élimine pour avoir de la place... donc je les comprends. Enfin, ils pensent
que la musicalité, en Suzuki, d'accord, mais que niveau technique, nous
sommes nuls. Essayez de faire de la musicalité sans avoir la technique qui
va avec... Dans 30 ans vous me direz où vous en êtes.
Des sourires:
Des sourires... oui. Parce que la méthode Suzuki donne un message d'espoir
partout où elle passe. Pourquoi je dis cela? Eh bien cette méthode est
ouverte à tous. Absolument tous.
Je tiens à vous raconter une anecdote. Retournons en février 2005:
Pendant les vacances, nous avons invité une école Suzuki belge de violon,
dirigée par le professeur génial qu'est Koen Rens. Parmi eux, il y avait
deux enfants trisomiques: une de 3 ans qui commençait à peine, et qui
n'arrivait à pas grand chose, ce qui est normal, et une de 16 ans.
Pensez ce que vous voulez. N'empêche qu'un soir nous avons fait un concert
de musique de chambre, et celle de 16 ans a joué, accompagnée d'un orchestre
de chambre... C'était absolument magnifique, plein de vitalité, beau,
juste....... Et elle était heureuse, tellement heureuse! C'était
époustouflant! Et puis elle ne connait pas le trac, alors elle jouait à
l'aise. Vous vous rendez compte? Pour un enfant trisomique, jouer d'un
instrument, se faire acclamer? Il n'y a que Suzuki qui propose cela. Et
franchement, je trouve que c'est absolument magnifique.
Encore une chose géniale avec cette méthode: toute l'école se connait, par
les cours de groupe ou par les concerts. Et cela va même au-delà des
frontières. Grâce aux stages, aux Conventions, etc, nous connaissons des
personnes un peu partout. Il est très rare que quelqu'un quitte l'école.
Parce que quoi qu'il arrive, il y a un véritable esprit de famille et rien
que pour cela, les départs sont quasi-inexistants.
J'aurais encore beaucoup à dire... Mais je pense que l'essentiel y est. Mais
sachez bien que la musique n'est pas une corvée, c'est une façon de
s'exprimer plus significative que n'importe quelle autre façon de
s'exprimer. C'est un langage universel. Suzuki propose à chacun d'aller à
son rythme, et ainsi tout le monde prend du plaisir. personne ne se sent
pressé ou rejeté. L'école est un noyau solide, une union. Ce n'est pas le
violoncelle, ce n'est pas la musique, c'est la façon dont je l'apprend qui
me persuade pleinement que le monde serait paisible et chaleureux si tout le
monde faisait de la musique.
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